mardi, mai 25, 2010

Drop nineteens

Groupe de Boston (USA) actif de 1991 à 1995. Ils sont le seul groupe qui a été associée à la mouvance shoegaze anglaise au même titre que My Bloody Valentine pour ne citer qu'eux. Ce groupe s'est formé autour de copains de lycée, et ouais c'était qu'une bande de sales gamins doués de pouvoirs surnaturels pour faire une telle musique, genius ! Leur premier album, Delaware" est une ode à la noisy pop : "winona", "kick the tragedy" qui représente à lui seul 8 minutes de bonheur intensif, le fabuleux "my aquarium" pour qui nombreux groupes de l'époque se serait damné pour l'écrire ... Parler d'album de la maturité lorsque l'on distille une telle musique en étant si jeune est hors de propos, il créent c'est tout !

Membres
Greg Ackell - Guitare et chant
Chris Roof - Batterie
Paula Kelley - Chants et guitare
Steve Zimmerman  - Basse
Motohiro Yasue - Guitare

Anecdotes
Le groupe qui est né à Boston, la même ville que nos chers Pixies, a connu plus de succés outre-manche qu'aux USA, en effet ils ont signé leur premier opus chez Hut recordings (GB) par conséquent ils furent clairement associés au courant "shoegaze", n'ayant des représentants qu'en Angleterre et surtout pas aux Etats-Unis !

Et maintenant...
Seule Paula Kelley exerce encore une activité connue et reconnue dans le milieu de la musique, en solo cette fois juste après avoir quitté Drop Nineteens en 1994. Cette Paula est ce que l'on peut appeler une surdouée : elle commence le piano à 3 ans, elle joue de la harpe durant ces années lycée au sein d'une harmonie reconnue à Boston. Elle joue également de la guitare, de la basse, de la batterie et bien plus encore !

vendredi, mai 21, 2010

The Stone Roses

Groupe mancunien  formé en 1984, pilier du mouvement Madchester (mouvement créé sous l'impulsion du label Factory Records et son club l'Haçienda) melant allègrement à l'époque deux courant : le rock et la house music (acid house).
Ce groupe demeure le groupe le plus influent au sein de la musique contemporaine britannique, une référence encore aujourd'hui qui a vu naître d'autres groupes : Charlatans, The Verve, Oasis. La musique des S.T. est totalement novatrice à l'époque, mélangeant rock et funky, trouvant tout à fait sa place sur les dancefloor. Le look des membres est également marquant : jeans baggy et coupe au bol, un goût prononcé pour Jackson Pollock (John Squire s'en inspire pour leur pochette d'album et "décorer" sa gratte).
Qui n'a pas écouté en boucle "Fools gold" ne peux pas dire aimé le rock indé ? Ce single malgré ses 10 minutes de durée se classe parmi les 10 premiers dans les charts britannique de l'époque. "I wanna be adored", un titre également incontournable se traduisant par une pop progressive, intarissable. Les riffs de guitare de John Squire et le voix si particulière de Ian Brown font de ce groupe une légende incoutournable du rock anglais avec autant de titres ô combien fabuleux.

Membres
Ian Brown - Chant
John Squire - Guitare
Gary Mounfield (alias Mani) - Basse
Alan Wren (alias Reni) - Batterie


Anecdotes
Pour le second album, se sentant trop à l'étroit chez Silverstone, le groupe change de label et signe chez Geffen. Mais il mettent près de trois ans à préparer cet album, passant leur temps à mater le foot à la télé !  


Et maintenant...
Ian Brown continue toujours une carrière solo, avec de nombreuses collaborations ici ou là, 6 albums ont été faits depuis. Il supporte toujours son équipe favorite Manchester FC.
John Squire a collaboré sur quelques titres anglais depuis, mais il demeure aujourd'hui encore plus connu pour son travail en Artwork, et préfère réellement cette activité plutôt que reprendre une carrière de musicien.




mercredi, mai 19, 2010

Pale Saints

Groupe formé en 1987 à Leeds (GB), distille une musique pop plutôt minimaliste, s'approchant de la fameuse scène shoegaze de l'époque. Meriel Barham quitte Lush pour rejoindre le groupe en 1990, garantissant par sa voix épurée et enchanteresse quelques titres marquants pour le groupe, le tout accompagnée de mélodies hypnotiques. Ian Masters, bassiste et song-writer du groupe jusqu'en 1993, était le principal acteur des envolées lyrico-planantes de la musique proposée par ce quatuor de Leeds. "Fine friends" reste et demeure un des titres les plus travaillés du groupe, une ballade parfaitement maîtrisée, mettant en avant la voix de Meriel Barham. Un peu avant son départ du groupe, Ian Masters, pas en reste, avait posé sa voix sur plusieurs titres du fabuleux album "In Ribbons", avec notamment le titre "Throwing Back the Apple", une pure merveille de noisy sous des couches de guitares saturées, titre addictif !
Ils effectuent une tournée en Europe et aux Etats Unis en septembre 1994, puis en 1995 Meriel Barham décide de quitter le groupe qui splittera en 1996. 

Membres
Ian Masters - Bass, Vocals (jusqu'en 1993)
Graeme Naysmith - Guitar
Chris Cooper - Drums
Meriel Barham - Vocals, Guitar
Colleen Browne - Bass, Vocals (à partir de 1993)
Ashley Horner - Guitar

Anecdotes :
Meriel Barham, comme évoquée plus haut, avait quitté le groupe Lush, non pas de son propre chef, mais elle a été virée par le reste du groupe au motif de son sévère manque d'engagement dans la formation. A mon humble avis, il y avait trop ego dans le groupe pour correctement fonctionner, Barham était de trop !

Et maintenant...
Depuis 2005, Ian Masters vit au Japon et continue à créer de la musique via quelques collaborations : Luminous Orange et Dive Index.
Barham à enregisté  de la musique plus électro avec le groupe berlinois Kuchen, deux album en 2001 et 2003, puis plus rien.


mardi, mai 11, 2010

The xx



Comment j'ai pu passé à côté de ça ...

Une émotion particulière en écrivant cet "article"; un peu pompeux pour moi de parler d'article alors que je n'ai pas ce talent; enfin, une révélation en écoutant l'album de ces londoniens "The XX" : aucun titres à jeter !
Dans ce blog j'essaie de retracer les parcours de groupe quasi disparus qui m'ont marqué, et je tombe sur ce groupe hors du temps...

Un album parfait "The XX", la voix de Romy Madley Croft qui s'immisce dans votre pavillon pour ne plus en sortir et s'accordent à la perfection avec celle de Oliver Sim, des cordes à la fois minimalistes, épurées, et ô combien aériennes et le tout relevé par une rythmique parfaite. Il est difficile de croire qu'une telle réussite sur un premier album n'est pas le fruit d'une escouade d'artistes majeurs, mais d'une bande quatre (trois maintenant) gamins qui je l'espère ne seront pas broyés par l'effet médiatique qu'ils sont en droit d'attendre.

Ils redécouvre une pop mélancolique, sur laquelle rien ne se chevauche mais tout s'accorde. Cette musique est complètement addictive, merci à eux, je n'ai pas envie de trouver l'antidote !

Certains de ces titres pourraient faire déjà parties d'une bande originale NickHorbienne, il n'a plus qu'a réécrire High Fidelity !

Un seul reproche à faire, mais en est-ce réellement un, les titres sont trop courts : on en voudrait un peu plus Mr Cadbury.

En bref, il n'ont rien fait de neuf mais il ont tout recréé, merci à eux pour cette émotion qui n'est pas prête de me (nous) quitter...